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L’Afrique a du talent

«FARAFINA DJIGUI» signifie «l’espoir de l’Afrique», chanteur reggae et passionné d’arts martiaux, très connu sur la scène ivoirienne de ce genre musical originaire de l’île de Jamaïque.
FARAFINA DJIGUI est né à Wassakara-Yopougon quartier populaire et célèbre de la ville d’Abidjan.
Il a grandi avec son grand-père paternel feu Ladji KONE, qui lui a inculqué une éducation très stricte alignée sur les prescriptions islamiques. C’était tout naturel qu’il ait inscrit l’artiste à l’école coranique.
KONE ADAMA doit son « FARAFINA DJIGUI », à sa grand-mère paternelle feu Cherif Manmonsonmon (ce qui signifie le donateur), qui l’a chérit d’une manière très forte, et qui après chaque prière musulmane à l’aube lui a adressé des bénédictions en ces termes « Allah I ke I Bah Ni Fah Tabagne »… Ce qui signifie que vous soyez l’espoir de toute votre famille ; qui a plus tard inspiré le nom « DJIGUI », signifiant « ESPOIR ».
À l’âge de 7 ans, FARAFINA DJIGUI a rejoint son père à Yamoussoukro pour commencer son cycle scolaire à la Fondation EPP. Yamoussoukro marque l’éclosion de la passion de DJIGUI pour la Musique. En effet, son père Koné Moussa Morgan, professeur d’éducation physique et de sport, formateur d’arts martiaux est passionné de musique, surtout de reggae. Il prend un immense plaisir à collectionner des disques et des cassettes des plus grandes icônes du Reggae telles que Bob Marley, Peter TOSH… qu’il joue très souvent à la maison. Djigui est captivé par la particularité des vibrations communiquées par cette musique de JAH, comme les gens aiment l’appeler.
C’est à l’âge de 13 ans que FARAFINA DJIGUI a fait ses premiers pas en musique. Dès qu’il est entré en 6ème année au collège « Le Pédagogue », il a écrit ses premières paroles. Il a fait du RAP et a rejoint le « BOGNAN POSSE » en 1995, opérant dans le quartier Dioulabougou de Yamoussoukro.
Dès le début, il doit faire face à l’opposition de son père qui veut un avenir complètement différent pour lui ; il aimerait plutôt qu’il devienne un bon professeur d’arts martiaux…
Fort accroché à sa passion et face à l’opposition de son père qui a fait de YAMOUSSOUKRO un lieu défavorable à son art, DJIGUI a décidé d’explorer d’autres horizons. Et, c’est BOUAKE qui est sa terre promise. La terre où il s’exile. Le pays où le reggae a commencé. Le pays où il a rejoint le groupe Reggae « JAH HOME BAND en 2016 et a commencé à pratiquer de la musique live. Le pays où il a plus tard rejoint le groupe « UNIVERSEL SOUNDSYSTEM » en 2018.
Toute cette expérience accumulée, l’artiste peut maintenant sereinement affronter des scènes majeures à travers le pays et même en Afrique.
En 2020, il a ouvert pour l’icône du reggae mondial TIKEN JAH FAKOLI et a participé à plusieurs concerts à travers le pays.
En 2023, il a participé à la 7ème édition du YOP reggae festival où il a remporté un prix qui a ouvert la porte à plusieurs autres festivals comme la 9ème édition du SOKO Festival au BURKINA FASO, où il a ébloui le public avec son énergie scénique.
Également en 2023, il a brillamment participé à la 2ème édition du festival AZK où il n’a pas manqué d’impressionner le public.
Farafina Djgui a aussi une discographie très dense enrichie de plusieurs singles chantés en Bambara, peuls, wolof, baoulé, français et anglais. Les thèmes qu’il aborde sont entre autres l’amour, la paix, la justice.
Il définit sa musique comme « BALAHALL », un style de Dancehall coloré aux rythmes africains traditionnels.

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